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« A Penne de Tarn, on n'enfante rien...on dure »... écrivait Jean Malrieu dans « La Maison des Feuillages ».

Installé à Penne depuis une quinzaine d'années, dans « La maison Chocolat » son fils Pierre le fait mentir... Après avoir longtemps fait partager aux visiteurs du château de Bruniquel les petites et la grande histoire d'un monde ancien qu'il convoquait et animait avec passion ; après avoir édité un bestiaire fantastique et plusieurs Histoires des villages de Penne et de Bruniquel ; l'historien a ouvert avec des amis un espace (privé) atypique dont le seul nom résume le contenu et le sens.

« Mirabilia » (les choses étonnantes ou le merveilleux, chacun jugera)... Un projet conçu il y a quelques années, alors qu'il avait ouvert chez lui une exposition permanente qu'il n'avait pu développer, faute de place.

Une ancienne grange délabrée achetée avec Danièle Buadès, quelques artisans prêts à donner la main, les encouragements d'amis de passage, heureux de voir se concrétiser au fil des jours ce qui aurait pu apparaître comme un délire surréaliste... des mois de travaux même par grand froid, d'incertitudes, de satisfaction, pour arriver bientôt à une oeuvre collective originale où le dérisoire côtoie le plus profond. A la fois musée et centre de réflexion ouvert aux étudiants, Mirabilia aux multiples visages donnera à voir, à écouter, à réfléchir : conférences, signatures d'ouvrages, lectures, archives très anciennes, concerts, spectacles poétiques, exposition permanente d'objets orphelins de la préhistoire, gallo-romains et médiévaux, contemporains.

L'homme est plus guidé par ses phantasmes que par sa raison ? Cette aventure prouve pour le moment que les initiatives privées sont salutaires, qu'elles mettent en action des rouages qui manquent peut être à notre société...

(texte de Marie-Paule  Redon / Mémoires Présentes)

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